Ouch, moi qui voulais faire des mises à jour régulières, une semaine vient de s’écouler sans que je n’ai eu un instant pour venir vous trouver.
La pente sous toit d’Isabelle avance à bon train, bien que régulièrement interrompue par des épisodes pluvieux. Ce soir les 4 vélux sont en place (le dernier est tout juste fixé et il ne manque que le bord de toit en bac acier). Malheureusement, demain la pluie est à nouveau de la partie, ce qui risque de repousser la fin de chantier à la mi-semaine prochaine.
En même temps, les journées passées -celles où nous avons pu y être- sur le toit ressemblaient plus aux journées ensoleillées de notre été indien pyrénéen (octobre/décembre) qu’à des journées de janvier. Soleil, chaleur. Un vrai plaisir de travailler dans ces conditions.
Les jours de pluie nous en avons profité pour avancer sur l’administratif et les travaux intellectuels. Je me suis mis en tête d’écrire l’histoire de notre rencontre avec Claire et j’ai jusqu’au 1er juin pour envoyer un manuscrit d’une bonne centaine de pages ( 270 000 signes !). Claire profite de chaque seconde hors travaux pour son travail de thérapeute. En ce moment, elle bosse à fond sur l’Astrologie pour se préparer à la reprise des cours avec Julie Gorse, la merveilleuse astrologue et thérapeute en Mémoire Cellulaire que j’ai eu la chance de côtoyer pendant mon « se reconcevoir » (voir mon blog : journal d’un metteur en scène et ici, les articles sur la tombe de Sabine, ma soeur : 1&2).
Niveau lecture – je me dis de plus en plus qu’il faudrait que je vous fasse une catégorie lecture ici pour partager plus en profondeur les merveilles que je croise sur ma route- je sors de Joe Dispenza (j’ai lu : « Le Placébo, c’est vous ! » et « Devenir Super-Conscient« . Je conseillerai l’un à un certain type de lecteurs et l’autre à d’autres 😉 ) qui tombait à pic dans mon cheminement et je suis reparti sur de nouvelles pistes en attaquant enfin le célèbre « Anastasia » de Vladimir Mégré dont Claire me demande un résumé détaillé chaque matin, tant ça touche à toutes les questions que nous abordons ici dans notre vie au Parédé (abeilles, potager, arbres, vie animale, travail conjoint avec l’invisible, etc)
Enfin, nous avons enfin reçu les tapisseries de la Dame à la Licorne, célèbre tapisserie française du XVIe siècle, très prisée des alchimistes (c’est ainsi que je l’ai découverte et si vous voulez plongez dans ce sujet, suivez donc la piste laissée par Emmanuel dit Yves Monin).
Ce qui est drôle ici, c’est que comme précisé ci-dessus, j’ai découvert cette tapisserie dans mes errances alchimiques et kabbalistiques dans lesquelles j’étais totalement absorbé entre 2014 et 2016. Or, quand nous avons visité la maison principale ici, sur quatre des portes, il y avait 4 scènes des 6 que contient l’oeuvre de la Dame à la Licorne. Evidemment, je pris cela comme un signe. D’autant que les anglais qui vendaient nous apprirent que ces peintures dataient de l’ancien propriétaire.
En faisant les plans d’aménagement d’Isabelle (la maison principale) je tentais de reproduire avec mon logiciel 3D les dessins des tapisseries sur les portes pour voir comment elles se marieraient avec le pan de portes japonaises (les fameux shoji) et ayant un logiciel de base, le seul moyen d’intégrer ces motifs étaient de les mettre sur toute la surface de la porte. Ce qui, à l’oeil, rendait finalement encore mieux !
Et voilà que 4 ans plus tard, la porte d’une des chambres se bloque et que nous avons été obligé de la casser pour pouvoir y entrer. Une des deux scènes de la Dame à la Licorne restantes a donc été détruite ce jour-là. J’ai donc cherché sur internet des tapisseries de la Dame à la Licorne que je pourrais mettre sur la nouvelle porte et du coup, aussi sur la seconde, restée seule depuis ce drame. Et voilà qu’en cherchant, je tombe sur deux arbres, des détails d’une des scènes, dans le format presque parfait des portes. Bien sûr c’est cher. Mais quand on sait que c’est fait à la main et ici, en France, par une Maison qui fait cela depuis 1890, on est heureux de leur donner nos sous !
Voilà donc, les deux tapisseries qui arrivent après un long mois d’attente (les oeuvres sont faites certainement au fur et à mesure des commandes) par une de nos journées de pluie. Ayant tout en tête, j’avais prévu les poignées en porcelaine, rondes comme dans les maisons de mon enfance, et nous voilà en train d’installer ces oeuvres magnifiques (il faut voir le travail de près pour s’en rendre pleinement compte).
Cinq ans après, ce que j’avais dessiné, contraint par un outil un peu sommaire, était là, juste sous mes yeux ! Et franchement, je trouve cela très réussi. Je sais, du fond de mon coeur, que Mr et Mme Poujade (les premiers propriétaires de la maison, ceux qui l’ont construite) vont être ravis de ce passage, de cette continuité. Pour nous c’est important. Et pour eux aussi, j’en suis sûr !
Voilà. Il me faut vitre retourner à mes autres écritures avant que je ne sombre dans un sommeil bien mérité.
A vite !
Whaou… pour les tapisseries et les poignées de porte 😉
Merci 🙂